« C’est un beau projet qui nous attend, très ambitieux, avec beaucoup de challenges mais aussi qui est une opportunité exceptionnelle de créer ex nihilo un nouveau morceau de ville », a présenté Rémi Muzeau, Maire de Clichy. En effet, le 13 janvier a eu lieu la signature du traité de concession du projet Seine-Liberté : une première étape pour ce projet sur dix ans qui verra la création d’un nouveau quartier au nord-est Clichy. Ce document confie la réalisation des travaux à une entreprise, en l’occurrence l’aménageur Séquano.
La transformation de cette zone, bordée par la Seine et voisine de Saint-Ouen, part de loin : actuellement, les terrains se constituent de friches, d’anciens sites industriels et d’une aire d’accueil de gens du voyage. Le sol y est pollué et devra être traité. D’ici 2034, le projet — travaillé avec les services de l’EPT Boucle Nord de Seine — fera naître près de 1 300 logements, une nouvelle école intercommunale avec Saint-Ouen, un accueil de loisirs et un gymnase, de vastes espaces verts et une promenade agréable sur les berges de Seine. L’aire d’accueil sera reconstruite au sein du quartier, et une nouvelle avenue reliera Seine-Liberté au RER C et au métro 14, via la station Saint-Ouen.
Et maintenant ? Tout d’abord, l’engagement avec Séquano fait entrer le projet dans sa phase opérationnelle. L’aménageur va pouvoir mener les études techniques, commencer à dépolluer et viabiliser les terrains, négocier avec les promoteurs… Du côté de la mairie, une zone d’aménagement concerté (ZAC) sera créée. Cette opération d’urbanisme permet d’unifier le travail entre les acteurs publics et privés, car les terrains appartiennent en partie à l’État, à Clichy et à des propriétaires privés.
À plus long terme, les premiers projets à sortir de terre devraient être l’école intercommunale, l’aire d’accueil des gens du voyage et les infrastructures routières d’ici trois ans. Les habitations viendront ensuite.
100 millions d'euros à investir
96 000 m² de terrain à transformer
1300 logements à construire
24 000 m² d'espaces verts à créer, soit presque autant que le parc Salengro (27 000m²)