Passée par une école de commerce, en poste au service finance d’une grande multinationale, a priori rien ne destinait Mathilde Olanié à lancer un service de traiteur. Et pourtant. « J’ai toujours été passionnée de cuisine », raconte-t-elle. Comme pour beaucoup d’autres, le déclic est venu au moment de la pandémie de Covid-19 : « En voulant me laisser une porte ouverte vers une reconversion, je me suis inscrite à un CAP cuisine fin 2020, que j’ai obtenu en 2022. » Au même moment, l’entreprise où elle travaille subit un plan social et son poste est déplacé à Amsterdam, « alors que j’étais en train d’acheter à Clichy ! » Mais c’est un mal pour un bien : ce changement est l’impulsion qu’il lui faut pour se lancer pleinement dans sa passion. Elle quitte cette multinationale et rejoint une formation à l’école Ducasse, à Meudon. « 6 mois à l’école, 3 mois de stage… c’était très formateur », souligne Mathilde Olanié. « J’ai intégré le restaurant Jeanne-Aimée à Paris avec un chef qui m’a beaucoup appris, notamment sur la cuisine asiatique. »
Quelques missions en extras plus tard chez des restaurants et traiteurs, il est l’heure du grand bain. « Je ne pouvais pas lancer mon propre restaurant, c’était trop cher et j’étais seule. Alors je me suis tournée vers le traiteur, et Maison Bombance ,est née en décembre 2023. »
Le nom est à l’image de la proposition : la bombance, c’est le festin, la bonne nourriture festive. « Je propose une cuisine simple, des plats authentiques auxquels j’ajoute des ingrédients nouveaux et un regard esthétique », présente la fondatrice.
« J’aime surtout cuisiner les légumes et le sucré, mais je propose de tout, je m’adapte aux envies du client. » Que ce soit pour un événement familial, un déjeuner d'entreprise ou un dîner privé, Mathilde Olanié se plie en quatre aux fourneaux.
Par la suite, elle espère trouver des locaux fixes où préparer et expérimenter plus librement, et recruter si le succès est au rendez-vous.